Accompagnateur en montagne, moniteur VTT, je conçoit et j'encadre des séjours en Slovénie et dans les pays voisins. Amateur photo je m'intéresse au ours en Slovénie.
En 2023, j'ai participé au comptage des ours en Slovénie. Lors d'un séminaire sur la situation du Lynx en Slovénie.( article en cours de rédaction) L'institue de biotechnologie de l'université de Ljubljana m'a remis un kit de prélèvement d 'excrément ou de poil d'ours. Les prélèvements ce sont fait entre le 1 septembre et le 30 décembre 2023. Le but était de collecter 2500 échantillons . Le Kit est donc constitué simplement d'un coton tige et d'un petit tube transparent avec un liquide . Pour vous la faire simple c'est comme faire un test Covid il suffit de trouver une crotte d'ours, d'utiliser le cotton tige pour faire un prélèvement d'excrément et ensuite de l'agiter dans le petit flacon. Il faut également indiquer le jour la date, le site et les coordonnées GPS. Détruite ou cacher la crotte pour qu'elle ne soit pas à nouveau exploité. Ensuite il ne reste plus qu'à mettre le tout dans l'enveloppe fournis et dans une boite aux lettre. Une fois au laboratoire , les chercheurs vont analyser l'ADN de l'ours et vont ansi enrichir leur base de donnée et être en mesure d'établir une carte de répartitions des ours. C'est un projet financé par le ministère des ressources naturelles. Vous pouvez regardez la vidéo suivante. Par contre il faudra être patient car les résultat ne seront officiellement publier qu'en 2025. En 2018 c'était déroulé à Ljubljana une reunion pour définir la meilleur méthode de comptage et c'est un protocole assez complexe.
En 2023, j’ai participé au comptage des ours en Slovénie. Lors d’un séminaire sur la situation du Lynx en Slovénie.( article en cours de rédaction) L’institue de biotechnologie de l’université de Ljubljana m’a remis un kit de prélèvement d ‘excrément ou de poil d’ours. Les prélèvements ce sont fait entre le 1 septembre et le 30 décembre 2023. Le but était de collecter 2500 échantillons . Le Kit est donc constitué simplement d’un coton tige et d’un petit tube transparent avec un liquide . Pour vous la faire simple c’est comme faire un test Covid il suffit de trouver une crotte d’ours, d’utiliser le cotton tige pour faire un prélèvement d’excrément et ensuite de l’agiter dans le petit flacon. Il faut également indiquer le jour la date, le site et les coordonnées GPS. Détruite ou cacher la crotte pour qu’elle ne soit pas à nouveau exploité. Ensuite il ne reste plus qu’à mettre le tout dans l’enveloppe fournis et dans une boite aux lettre. Une fois au laboratoire , les chercheurs vont analyser l’ADN de l’ours et vont ansi enrichir leur base de donnée et être en mesure d’établir une carte de répartitions des ours.
C’est un projet financé par le ministère des ressources naturelles. Vous pouvez regardez la vidéo suivante. Par contre il faudra être patient car les résultat ne seront officiellement publier qu’en 2025.
En 2018 c’était déroulé à Ljubljana une reunion pour définir la meilleur méthode de comptage et c’est un protocole assez complexe.
Il n’y a pas à dire, Bled est un village tout droit sorti d’un décor de conte de fée : un lac couleur émeraude, un château médiéval au bord d’une falaise, une église sur une île aux 99 marches...mais envahit de touristes les weeks de juillet et Aout. Il faut bien s'organiser pour en profiter. Que ce soit en hiver, sous la neige ou sous un soleil radieux, Bled est un incontournable de la Slovénie. Sommaire du guide touristique de Bled L'histoire de Bled Que visiter à Bled : le lac l'île le château médiéval les gorges de Vintgar Son histoire : L’histoire de Bled débute en 1004, lorsque la commune est cédée aux évêques de Brixen (Tyrol du Sud). La région fit partie de l'Empire d'Autriche-Hongrie jusqu'en 1918. Elle passe ensuite sous la tutelle du Royaume de Yougoslavie, puis de la République Socialiste de Slovénie. Elle a notamment accueilli le maréchal Joseph Tito, qui y a construit sa résidence secondaire en 1947. Il faudra attendre cinq ans après l’indépendance de la Slovénie (1991) pour que Bled devienne une municipalité indépendante. Sa mise en tourisme date de 1854, lorsque Arnold Rikli (médecin suisse) décide d’investir et d’en faire une station thermale. Le nombre de touristes explose en 1870, après la création d’une ligne ferroviaire. Que visiter à Bled ? Bien sûr, Bled a ses propres incontournables : - Son lac : Peut-on parler de Bled sans évoquer son lac ? Je ne pense pas. Magnifique en toute saison (mais nettement plus agréable en « hors-saison », c’est-à-dire d’octobre à fin mai, car beaucoup moins touristique), faites-en le tour à pied ou à vélo. En été, les baignades sont fréquentes et en hiver, s’il fait assez froid, le lac sera suffisamment gelé pour marcher dessus. - Son
Il n’y a pas à dire, Bled est un village tout droit sorti d’un décor de conte de fée : un lac couleur émeraude, un château médiéval au bord d’une falaise, une église sur une île aux 99 marches…mais envahit de touristes les weeks de juillet et Aout. Il faut bien s’organiser pour en profiter.
Que ce soit en hiver, sous la neige ou sous un soleil radieux, Bled est un incontournable de la Slovénie.
L’histoire de Bled débute en 1004, lorsque la commune est cédée aux évêques de Brixen (Tyrol du Sud). La région fit partie de l’Empire d’Autriche-Hongrie jusqu’en 1918. Elle passe ensuite sous la tutelle du Royaume de Yougoslavie, puis de la République Socialiste de Slovénie. Elle a notamment accueilli le maréchal Joseph Tito, qui y a construit sa résidence secondaire en 1947. Il faudra attendre cinq ans après l’indépendance de la Slovénie (1991) pour que Bled devienne une municipalité indépendante.
Sa mise en tourisme date de 1854, lorsque Arnold Rikli (médecin suisse) décide d’investir et d’en faire une station thermale. Le nombre de touristes explose en 1870, après la création d’une ligne ferroviaire.
Que visiter à Bled ?
Bien sûr, Bled a ses propres incontournables :
– Son lac :
Peut-on parler de Bled sans évoquer son lac ? Je ne pense pas. Magnifique en toute saison (mais nettement plus agréable en « hors-saison », c’est-à-dire d’octobre à fin mai, car beaucoup moins touristique), faites-en le tour à pied ou à vélo. En été, les baignades sont fréquentes et en hiver, s’il fait assez froid, le lac sera suffisamment gelé pour marcher dessus.
– Son île :
A bord d’une gondole appelée « pletna » (et donc avec un authentique gondolier !) ou d’une barque pour les plus motivés d’entre vous, allez faire un tour sur cette île. L’église succursale et sa tour clocher sont des merveilles de l’époque médiévale et baroque. On raconte même que, au moment de tirer sur la corde au centre de l’église, il est d’usage de faire un vœu : si la cloche sonne, votre vœu sera exaucé.
– Son château médiéval :
Perché à plus de 100 mètres, il offre un point de vue imprenable sur le lac. Selon différentes sources, il s’agirait du plus vieux château de Slovénie. Il entre dans l’histoire en 1004, lorsqu’il est offert aux évêques de Brixen. Depuis, il a subi de nombreuses modifications : doté d’une tour romane, de nombreuses fortifications vont s’y ajouter au cours du Moyen Age. Aujourd’hui, on y trouve un musée qui retrace l’histoire de la colonisation de Bled, une presse de typique Gutemberg ou les Slovènes vont faire imprimer leur faire part de mariage
– Les gorges de Vintgar :
Située à 4km de Bled, Vintgar est un joyau de la nature slovène. Aménagées pour les visites (entrée payante), ces gorges de 1,6 km de long accueillent la Radovna et sont particulièrement connues pour la couleur de l’eau : de turquoise à émeraude, elle change au fil de la journée en fonction de l’ensoleillement. La visite se termine avec la cascade de Šum, de 26 mètres de haut.
Mais Bled ne se visite pas au pas de course, ce village se découvre.
Prendre le temps de faire le tour du lac et aller approcher de près les cygnes, aller se balader pour voir le point de vue d’Ojstrica, se perdre au milieu des villages typiques autour de Bled, aller savourer le fameux « Kremsnita » ( le gâteau à la crème, spécialité de Bled) ou encore allier cette visite à celle de Bohinj comme je le propose ici en tant que court séjour… Les activités ne manquent pas !
24 Janvier, c'est ma date de naissance, au vue de la situation pas de fête mais j'allais m'offrir un beau cadeau d'anniversaire. Une belle escapade au départ de la "cabane " ,mon chez moi, depuis mars 2020. Ce sera pour moi une bonne opportunité de me déconnecter de ces chaines d'informations et autres médias. Un coup d'oeil pour être sur d'avoir la pleine lune. Un coup d'oeil également sur les sites météo via yr.no et arso.si. Pas de doute mardi 27 janvier et mercredi 28 semblent être les bonnes dates. Niveau température, c'est pas les grandes chaleurs, annoncé - 8 à -15 ° mais peu de vent. Je sais également que des chamois vivent dans le secteur et l'idée de pouvoir faire quelques photos me réjouissait . Le terrain, je le connais l'été puisque c'est mon terrain de jeu, niveau risque d'avalanche ,c'est pas le top en ce moment , il faudra rester prudent et ne pas s'exposer sur les fortes pentes. Le terrain de jeux : les alpes Karavanke Les Karavanke qui sont une chaine de montagne calcaire de Slovénie de 120 kilomètres de long, orientée Est-Ouest. C'est un massif des prèalpes orientales méridionales et c'est également la frontière avec l'Autriche. Cette chaine de montagne culmine à 2236 m avec le sommet Stol. Pour ma part, j'irai dans le secteur entre les sommets de Veliki-vrh et Kosuta. L'avantage est d'être à la limite entre l'étage alpin et la zone de combat où la végétation est moindre. L'équipement : Ayant une connaissance du terrain et sachant ce que je vais y trouvé , pas besoin de matos vraiment spécifique. Hors mis un bon matelas gonflable , l'air étant un bon isolant. Ensuite, un bon duvet (YETI VIB 600 de 870 cuin) , une tente 4 saisons
24 Janvier, c’est ma date de naissance, au vue de la situation pas de fête mais j’allais m’offrir un beau cadeau d’anniversaire.
Une belle escapade au départ de la « cabane » ,mon chez moi, depuis mars 2020. Ce sera pour moi une bonne opportunité de me déconnecter de ces chaines d’informations et autres médias. Un coup d’oeil pour être sur d’avoir la pleine lune. Un coup d’oeil également sur les sites météo via yr.no et arso.si. Pas de doute mardi 27 janvier et mercredi 28 semblent être les bonnes dates. Niveau température, c’est pas les grandes chaleurs, annoncé – 8 à -15 ° mais peu de vent. Je sais également que des chamois vivent dans le secteur et l’idée de pouvoir faire quelques photos me réjouissait .
Le terrain, je le connais l’été puisque c’est mon terrain de jeu, niveau risque d’avalanche ,c’est pas le top en ce moment , il faudra rester prudent et ne pas s’exposer sur les fortes pentes.
Le terrain de jeux : les alpes Karavanke
Les Karavanke qui sont une chaine de montagne calcaire de Slovénie de 120 kilomètres de long, orientée Est-Ouest. C’est un massif des prèalpes orientales méridionales et c’est également la frontière avec l’Autriche. Cette chaine de montagne culmine à 2236 m avec le sommet Stol. Pour ma part, j’irai dans le secteur entre les sommets de Veliki-vrh et Kosuta. L’avantage est d’être à la limite entre l’étage alpin et la zone de combat où la végétation est moindre.
L’équipement :
Ayant une connaissance du terrain et sachant ce que je vais y trouvé , pas besoin de matos vraiment spécifique. Hors mis un bon matelas gonflable , l’air étant un bon isolant. Ensuite, un bon duvet (YETI VIB 600 de 870 cuin) , une tente 4 saisons (Vaude hogan Ultralight ) , pas besoin de prendre les sardines ou d’investir dans des sardines à neige , des branches suffiront. Pour le réchaud « Jet boil », (‘le plus petit de la game) , oui il se peut que ma bouteille de gaz gèle mais sachant que je ferai un feu, je m’arrangerai pour mettre mon réchaud pas trop loin de cette source de chaleur. Les réchauds à essence c’est bien mais l’odeur n’est pas vraiment agréable. Un simple pantalon de rando pour ma part, une bonne paire de chaussures, des « lasportiva » que je traine depuis plus de 15 ans. Une paire de guêtres mais, attention, pas n’importe lesquelles, une paire que j’ai acheté en Bosnie dans le village de Lukomir à une vieille dame. Elles sont tricotées « maison » et en laine épaisse, super chaudes et qui sèchent super vite. Un T-shirt technique, deux vestes polaires dont l’incomparable « R1 » de chez patagonia. Au fond du sac, une bonne doudoune en « 800 cim », une pelle à neige et une sonde ( Ortovox).
Des bâtons télescopiques avec des rondelles que tu puisses dévisser pour les planter dans la neige pour tendre la tente. Une sonde à neige pour mesurer l’épaisseur de neige pour savoir où creuser pour le feu . Un collant pour la nuit en laine, ainsi qu’un sous-vêtement longue manches et une seconde paire de chaussettes et une bonne veste « gore-tex ». Une paire de gants, un bandeau et un bonnet. Nourriture : des pâtes asiatiques, c’est top, cuisson rapide !. 5 sachets de thé, un sac de graines, une miche de pain du fromage et une flasque de schnaps. J’évite les barres de chocolat et de céréales car elles seront « béton ». Une thermos et « rouler jeunesse! ».
Là où c’est dur de faire un choix, c’est pour le matos photo.
Je pars toujours avec deux boitiers, mon premier « canon EOS 600 D » avec un objectif 24-70 mm et un « Canon EOS 6D » avec un 70-300 mm. un « trépied manfrotto ( 190XPROB) » avec rotule à boule, lourd mais ça fera l’affaire. Par contre, le soucis c’est la stabilité, les pieds vont s’enfoncer dans la neige. Enfin, pour faire un peu de film une » go pro » et un casque pour la fixer. Et pour ne plus passer des heures à démarrer un feu avec des lichens et des branches de sapin qui vont m’enfumer, je pars avec un morceau de planche . 5 à 6 morceaux de bois bien sec et un morceau d’allume feu. Un vieux morceau de tapis de sol pour poser ses fesses autour du feu, une scie pliable. Ensuite, mettre le tout dans un sac à dos « Deuter 70 litres »
Le Parcours
L’idée étant d’aller faire de la photo dans un endroit ou je ne trouverai, personne enfin presque… Je quitte donc la cabane tranquillement vers 10h00, après avoir pris au petit déjeuner, un plat de pâte. Le soleil va être de la partie et c’est une bonne chose. Je chausse mes raquettes des « bonnes veilles TSL 225 rando ». Je suis à 900 mètres d’altitude, la neige est bien dure car, quelques jours de pluie ont modifié le manteau neigeux. Le départ n’est pas des plus agréable, beaucoup de bruit. Mais, trente minutes plus tard, je retrouve un peu de neige fraiche. Ensuite, rien de bien nouveau. Je ne vais pas innover et faire du ors piste droit dans le pentu pour trouver un arbre à pic où suivre une piste …
… Je reste sur ce large chemin qui zig-zag tranquillement et qui me conduira à 1200 m au pied de la forêt d’épicéas situe sous le refuge de Kofce. Au loin, je commence à apercevoir l’arête des Karavanke et ses pentes raides plâtrées de neige, je pose le sac, sort le trépied et fait quelques photos et un petit film où, une fois de retour à la maison, je découvrirai que j’ai filmé en partie une avalanche… Sur un chemin qui n’est pas sur les cartes et souvent empreinté par des locaux à pied ou en ski, grande suprise, vers le 30 décembre, une dameuse est passée par là !! Mais, qui peut se permettre ? Et qui a une dameuse ? Un fermier du coin, fan de luge en bois… une culture dans le pays. Je continue ma progression et j’arrive sous le refuge de Kocfe.
De là, s’en suit, un passage plus à l’ombre dans une épaisse péssière d’une cinquantaine d’années. Enfin, je rejoins le refuge de Kofce à 1600 m et je quitte la zone de combat, un skieur descend et me salue au loin. De nombreuses traces de skieurs, snowboardeurs et piétons, mais pas un « chat à la ronde »…
Je pose mon appareil photo, fait quelques plans, également une pause avec un thé et j’observe aux jumelles ces pentes bien raides, où les épicéas on tout de même réussi à s’accrocher, le contraste blanc bleu est simplement magnifique. Au retour et en agrandissant les photos, j’aperçois quelques chamois. Ce sont, vraiment, des funambules, passants d’un goulet à l’autre pour aller chercher un peu de nourriture et se réchauffer au soleil.
Je continue à progresser, tranquillement, tendant l’oreille pour écouter l’environnement, je suis un large chemin où le vent a par endroit balayé la neige , du coup, c’est plus glacé et moins drôle dans les devers ! Puis, il y a des passages avec cette neige croutée qui, un pas sur deux, retient ton poids, mais quand c’est pas le cas, l’effort est plus intense.Avec l’expérience et la lecture du terrain, tu sais où elle va être croutée, collante ou poudreuse… Le décors change, je suis plus haut, il y a plus de neige et aucune trace humaine, hors mis un autre refuge (ouvert uniquement l’été) et des cabanes d’alpages pour l’été.
Seul des empreintes de lièvres, renards et biches prouvent que la faunes et bien présente. Pas d’air de nourrissage, ni de pierre à sel . Le soleil commence à se coucher permettant ainsi de beaux jeux de lumière tandis que dans la vallée le brouillard s’épaissit. Une dernière bosse et j’arrive enfin à mon site de bivouac. Au pied d’un double épicéa sec, la lune est déjà là et j’ai encore 30 minutes pour mettre en place le bivouac. Peu de vent, je décide donc de poser ma tente devant cet arbre, pour les photos, ce sera mieux mais, si le vent se lève, ce ne sera pas sympa. En cas de vent plus soutenu, il y a aura toujours la possibilité de s’abriter sous un autre épicéa dont les branches touchent le sol et protègent du vent. Je me déleste de mon sac à dos quand, je perçois un son au loin de tronçonneuse … mmm ça se rapproche et merde !! ce n’est pas une tronçonneuse mais un scooter des neigse !! P….. !! Mais je rêve, moi qui pensais être seul au monde dans un décors de rêve, voilà pas qu’une personne vient briser le silence, il m’a vu et se dirige vers moi. Il stop à ma hauteur et coupe le moteur.
Lui : Dobrdan
Moi : hello, in English please
lui : where do you do start et what are you doing ?
Moi : Well i started from Podljubel and i will camp here and you ?
Lui : Houa great, me too, i am also from podljubel, . I am riding to enjoy the winter but the snow is a bit hard.
Moi : Ok yes, je pensais en moi-même que la neige n’était pas encore assez dur …
Lui : All right have fun and stay warm
Puis, il a redémarré son engin pour aller se poser 15 minutes sur le sommet pour admirer le paysage et prendre quelques photos du coucher de soleil avant de repartir. Je pensais que les Karavanke était une zone Natura 2000 et qu’il y avait certaines restrictions… Je me rassurais en me disant qu’il n ‘avait pas labouré le paysage, en effectuant des boucles à ne pas en finir… Il était venu aussi apprécier ce cadre, idyllique, à sa manière …
Le Bivouac et la pleine lune
Je déplie ma sonde et je mesure 1,20 m au pied de l’arbre, impeccable, je commence à creuser, l’objectif étant, d’atteindre le sol si je ne tombe pas sur un couche de glace. Pas de soucis, 15 cm de poudreuse puis une couche de 3 cm plus dure et enfin une neige plus humide. Je taille des marches d’un côté pour pouvoir descendre dans le trou, ensuite , je prépare l’endroit où mettre la tente, j’aplanis le sol et pose ma tente. L’arbre et ses branches mortes, me permettront de remplacer les sardines pour tendre les ficelles de la tente. En orientant l’ouverture est à l’Est pour profiter du soleil demain matin. Je gonfle mon matelas, déplie mon sac de couchage et pose le tout, dans la tente. Je me retourne et, les couleurs ainsi que l’ambiance sont magiques !, des tons froids, c’est le crépuscule, et cette lumière diffuse les derniers rayons du soleil qui ne vont pas tarder à disparaître derrière les Alpes Julienne et l’emblématique Triglav .
Je sors mon petit bois, , descend dans le trou et démarre mon feu. Muni de ma scie, je coupe quelques branches mortes de l’arbre et me constitue une petite réserve que je mets également dans le trou. Le feu prend rapidement . Je sors mon objectif grand angle et, mon trépied et, je commence une série de photos tout en laissant la lumière de ma frontale allumée à l’intérieur de la tente pour la mettre en valeur. La lune est déjà bien haute, les flammes ne dépassent pas les 20 cm mais avec le temps de pause, je devrais parvenir à faire quelques photos sympas. Les étoiles sont également de la partie et je me régale.
21H30 allez hop ! au lit ! Je rentre dans la tente, me déshabille , enfile mon collant , des chaussettes sèches et ma doudoune. Ensuite je pense à mettre les batteries des appareils photo dans le duvet ainsi que la frontale. Pas de loups dans la région, ni d’ours donc pas de crainte à avoir. Après un début de nuit difficile, pas tant à cause du froid mais du fait que j’ai mis dans un premier temps ma tête au fond de la tente et pas à l’entrée . Du coup, beaucoup de condensation et du mal à respirer.Une heure plus tard, je décide de me retourner mais cela veut dire sortir du duvet…retourner le
matelas … de plus, c’est pas super plat, c’est un peu en pente, du coup ma tête est bien irriguée mais moins mes pieds. Je ressens un peu le froid au niveau des coutures mais, comme j’ai mis mes polaires à l’intérieur cela me protège. Le vent souffle un peu et comme j’ai le sommeil léger, j’entend le double toit qui claque ( j’aurais due mieux la fixer !) Du coup, je me réveilles souvent… 7h30 j’ouvre la tente, le soleil se lève mais je vais attendre que le soleil vienne me réchauffer et je traine au lit jusqu’à 10h00 !.
J’ouvre la tente, je cherche mes batteries au fond du duvet et face à moi, ce majestueux arbre, qu’un pic vient régulièrement visiter, à en croire les trous. Le soleil brille, le temps est frais et clair. Je m’habille, j’enfile, avec un peu de mal, mes chaussures gelées et je sors chauffer un peu d’eau. Je scrute les montagnes avec mes jumelles en me posant sur mon sac à dos
Les Chamois
Je vois bien des traces au loin e,t deux points noirs qui se déplacent rapidement, le temps de faire la mise au point, et se sont bien deux chamois qui descendent des cimes. montagne en. Je continue d’observer et je compte rapidement une vingtaine de chamois, certains mangent des bourgeons (abroutissages) en contre bas. D’autres sont simplement allongés au soleil.
Et la plupart d’entre eux, mangent de l’herbe, car les avalanches des jours précédents ont nettoyé le sol jusqu’ à la terre, permettant ainsi, aux chamois d’accéder à de la nourriture. Je m’approcherais bien plus, près mais par où ? De plus il y a toujours un risque de coulée de neige ou d’avalanche. Je reprends mes traces de la veille sur 300m, elles sont encore visibles par endroit et je me rends compte que le goupil a utilisé mes traces pour se déplacer et pour marquer son territoire . Je quitte ma trace et je m’enfonce alors doucement dans le forêt. Il y a un bon 20 cm de poudreuse sous mes raquettes, le vent n’a pas soufflé en forêt, les arbres sont recouverts de neige, par endroit, les cristaux de neige sont opaques et épais, pas un bruit , je brasse cette neige, je reste prudent pour ne pas m’approcher trop près des arbres où je pourrais glisser et me faire coincer. Quelques empreintes de lièvre et puis, surprise ! Un petit trou et des empreintes que l’on ne croise pas tous les jours… Ce sont celles du Tétra, les crottes me le confirmeront, je me dis que je devrais peut être me poser dans un coin et patienter. Peut être aurais-je une chance de le photographier ? !, Mais non je reste sur l’objectif chamois !
J’espère ne pas l’avoir dérangé et quitte cette zone Je sors de temps en temps les jumelles et j’observe les premier chamois, mais c’est sans compter sur le » gardien « , en effet, un peu à l’écart allongé dans la neige un chamois montela garde. Je fais quelques photos, pour le momen,t ils ne m’ont par encore vu, je continue à monter la pente assez raide et je zig zag en essayant de ne pas toucher les branches des arbres pour ne pas me faire repérer. Je continue doucement puis le gardien donne le signal, un cri strident … Ha merde !!
Ils m’ont donc repéré, mais ne prennent pas la fuite. Je redescends en douceur en forêt et je les observe de temps en temps à travers les arbres, 5 d’entre eux se sont regroupés, cachés derrière quelques épicéas et ils semblent attendre les consignes. Je prends à nouveau quelques photos et je décide de rentrer. Je ne veux pas les déranger. Désormais je sais où ils sont et je pourrai me préparer d’avantage pourm’approcher plus près la prochaine fois. 3h30 à pied et me voici de retour à la cabane. Le temps de rallumer la cheminé , de rebrancher l’eau pour profiter du confort avant la prochaine sortie.
Pour cet article, ce n’est pas Fabien que vous retrouvez, mais Laura. Actuellement en Bac +3, je suis sa stagiaire pour quatre mois et j'ai eu la chance de pouvoir participer à un affût à l’ours. Retour d'expérience. Sommaire de cette journée à l'affût de l'ours en Slovénie La matinée sur les traces de l'ours brun L'après-midi : l'ours est là ! La matinée La journée commence officiellement à 9h. Enfin, pour Fabien et moi-même, beaucoup plus tôt, car il a fallu préparer la journée en amont pour que tout se déroule bien. A 9h donc, nous retrouvons un couple devant l’office de tourisme de Cerknica. Sur une carte détaillée, Fabien nous explique où nous sommes, ainsi que le programme de la journée et les raisons de la présence d’ours en Slovénie. Au programme du jour : une randonnée de deux heures, un déjeuner sur les hauteurs et le fameux affût à l’ours. Après une demi-heure d’explications, nous partons en minibus vers le sommet de Sivilnica. L’ambiance est très détendue et amicale, et nous discutons de sujets variés. Nous enchaînons ensuite sur la randonnée qui, au final, aura duré 2h30. Avec l’aide de Fabien, nous nous lançons à la recherche d'indices révélant la présence d’ours. Comme il a beaucoup plu la veille, la terre est assez molle. Il est assez difficile de reconnaître à quelle espèce appartiennent les traces que nous voyons, mais grâce aux connaissances de Fabien, nous identifions une empreinte d’ours brun. Durant la balade, nous observons aussi les arbres, de nombreux ours y frottant leur pelage ou leurs griffes, et Fabien en profite pour nous parler de la flore et de la faune qui contribuent à la vie de cette forêt. Nous nous arrêtons en chemin sur un site d’appâtage (non utilisé bien sûr), et Fabien nous
Pour cet article, ce n’est pas Fabien que vous retrouvez, mais Laura. Actuellement en Bac +3, je suis sa stagiaire pour quatre mois et j’ai eu la chance de pouvoir participer à un affût à l’ours. Retour d’expérience.
Sommaire de cette journée à l’affût de l’ours en Slovénie
La journée commence officiellement à 9h. Enfin, pour Fabien et moi-même, beaucoup plus tôt, car il a fallu préparer la journée en amont pour que tout se déroule bien. A 9h donc, nous retrouvons un couple devant l’office de tourisme de Cerknica. Sur une carte détaillée, Fabien nous explique où nous sommes, ainsi que le programme de la journée et les raisons de la présence d’ours en Slovénie. Au programme du jour : une randonnée de deux heures, un déjeuner sur les hauteurs et le fameux affût à l’ours.
Après une demi-heure d’explications, nous partons en minibus vers le sommet de Sivilnica. L’ambiance est très détendue et amicale, et nous discutons de sujets variés. Nous enchaînons ensuite sur la randonnée qui, au final, aura duré 2h30. Avec l’aide de Fabien, nous nous lançons à la recherche d’indices révélant la présence d’ours. Comme il a beaucoup plu la veille, la terre est assez molle. Il est assez difficile de reconnaître à quelle espèce appartiennent les traces que nous voyons, mais grâce aux connaissances de Fabien, nous identifions une empreinte d’ours brun. Durant la balade, nous observons aussi les arbres, de nombreux ours y frottant leur pelage ou leurs griffes, et Fabien en profite pour nous parler de la flore et de la faune qui contribuent à la vie de cette forêt.
Nous nous arrêtons en chemin sur un site d’appâtage (non utilisé bien sûr), et Fabien nous explique comment les chasseurs y attirent les ours.
Nous retournons ensuite tranquillement vers le minibus et nous dirigeons vers un refuge au panorama spectaculaire sur le lac saisonnier de Cerknica.
L’après midi
En début d’après midi, nous rejoignons sur le terrain le contact de Fabien, un chasseur reconverti dans l’observation de l’ours, qui nous distribue du maïs à disposer autour de notre affût.
Après un autre trajet assez court pour rejoindre le cœur de la forêt, nous marchons une dizaine de minutes afin de rejoindre notre affût. Fabien nous explique alors la règle de base : éviter le moindre bruit, car les ours bruns ont l’ouïe très fine. Nous devons donc faire attention à ne pas parler ni même trop bouger : les vibrations du bois pourraient éveiller l’attention de l’ours. Pendant que Fabien dissémine le maïs sur le sol, nous nous installons dans notre affût situé en hauteur, sous une chaleur accablante. Il est presque 15H.
L’attente est assez longue. Pour être honnête, ne pas parler pendant plusieurs heures est assez difficile. Vous avez donc tout intérêt à prendre un livre. Je vous conseille aussi de faire comme moi et d’apporter un éventail, pour la chaleur ! Aujourd’hui, nous avons attendu jusqu’à 17H30 avant d’enfin apercevoir un ours. Ou plutôt, une ourse, accompagnée de ses deux petits. Après plusieurs minutes d’observation, nous décidons de sortir les appareils photos. Au final, j’ai pu prendre plus de 40 photos, l’ourse et ses oursons se laissant facilement photographier. Vous pouvez retrouvez un aperçu ci-dessous.
Après une bonne demi-heure, la petite famille s’en va. Nous attendons quelques dizaines de minutes, pour la sécurité, avant de partir à notre tour. Il est 18h30, et après une journée sportive sous un soleil éclatant, il ne me tarde plus qu’une chose : prendre une bonne douche !
En résumé, faire un affût à l’ours est une expérience incroyable. Caché dans une cabane en bois, on est en totale immersion : l’ours apparaît à seulement quelques mètres devant nous ! De plus, les connaissances de Fabien nous permettent de découvrir en détail l’environnement dans lequel évolue l’ours. C’est une expérience que je recommande absolument. Vous aussi, approchez le roi de la forêt lors de nos séjours affûts à l’ours !
Sommaire : C'est bien beau de savoir que Ljubljana était Capitale verte de l'Europe en 2016 mais quelles sont les critères pour obtenir ce prix ? Hey bien : Le climat, les transports, la biodiversité, les espaces verts, l'utilisation des sols, la qualité de l'air, la gestion des déchets, la pollution sonore, l'eau, la communication l'assainissement et le management environnemental. Ljubljana est la septième ville à remporter ce prix de la Capital verte de l'Europe. Je ne me rend pas souvent " à la ville" étant plutôt dans les montagnes mais je dois avouer que c'est une ville plaisante et agréable que j'ai vue évoluer depuis 8 ans. D'une on se sent en sécurité (sauf si tu laisse ton Labyrinthe dans ta voiture visible la nuit) , les gens ne semble pas courir et être stresser ... les tarifs( restaurants, hôtels, boissons) sont encore abordable. Le maire de Ljubljana, Zoran Janković ( homme d'affaire et fondateur du parti politique de centre gauche) est à l'origine de nombreuses initiatives qui lui ont sans aucun doute permis d'obtenir cette récompense. IL y a 280 000 habitants seulement, le centre ville est entièrement piéton. La ville est dominé par le chateau de Bled, une rivière traverse la ville, les espaces verts représentent 3/4 de la superficie de la ville. Honnêtement une journée et une soirée vous suffiront pour découvrir la ville qui peut être un idéal pour une escapade d'un week-end. Au printemps, en été en en automne c'est bien. A partir de Novembre et jusque fin février vous risquer de trouver du brouillard mais mais...avec le changement climatique .. Depuis quelques années la ville s'illumine chaque week-end de décembre, l'ambiance et chaleureuse et bonne enfant, ont y trouve de nombreuses animations, un marché de noel avec des produits du terroir ( pour
Sommaire :
C’est bien beau de savoir que Ljubljana était Capitale verte de l’Europe en 2016 mais quelles sont les critères pour obtenir ce prix ?
Hey bien : Le climat, les transports, la biodiversité, les espaces verts, l’utilisation des sols, la qualité de l’air, la gestion des déchets, la pollution sonore, l’eau, la communication l’assainissement et le management environnemental.
Ljubljana est la septième ville à remporter ce prix de la Capital verte de l’Europe.
Je ne me rend pas souvent » à la ville » étant plutôt dans les montagnes mais je dois avouer que c’est une ville plaisante et agréable que j’ai vue évoluer depuis 8 ans. D’une on se sent en sécurité (sauf si tu laisse ton Labyrinthe dans ta voiture visible la nuit) , les gens ne semble pas courir et être stresser … les tarifs( restaurants, hôtels, boissons) sont encore abordable. Le maire de Ljubljana, Zoran Janković ( homme d’affaire et fondateur du parti politique de centre gauche) est à l’origine de nombreuses initiatives qui lui ont sans aucun doute permis d’obtenir cette récompense.
IL y a 280 000 habitants seulement, le centre ville est entièrement piéton. La ville est dominé par le chateau de Bled, une rivière traverse la ville, les espaces verts représentent 3/4 de la superficie de la ville.
Honnêtement une journée et une soirée vous suffiront pour découvrir la ville qui peut être un idéal pour une escapade d’un week-end. Au printemps, en été en en automne c’est bien. A partir de Novembre et jusque fin février vous risquer de trouver du brouillard mais mais…avec le changement climatique ..
Depuis quelques années la ville s’illumine chaque week-end de décembre, l’ambiance et chaleureuse et bonne enfant, ont y trouve de nombreuses animations, un marché de noel avec des produits du terroir ( pour le moment) .
Quand venir à Ljubljana ? :
Ljubljana est traversée par une rivière qui rend l’ambiance peut être humide et froide d’Octobre à début Mars. La ville est situé dans une plaine ou le brouillard peut être présent.
Si vous devez profiter d’une escapade à Ljubljana je vous recommande donc de venir de mi-mars à mi-octobre. Ou alors en décembre pour l’ambiance chaleureuse des week-end de l’avant. La ville est joliment éclairé, on y trouve des petites chalets un peu partout de l’animation dans les rue.
Si vous pouvez arrivée le vendredi avant 11h00 à l’aéroport, vous pourrez ainsi profiter de « la cuisine ouverte » : De mi avril à mi septembre de nombreux cuisinier Slovène se retrouve sur la place du marché et cuisine devant vous.
Combien de temps faut il pour visiter Ljubljana ?
En 2 jours vous pourrez profitez pleinement de la ville, faire une belle balade à pied en passant par le châteaux de Ljubljana qui offre un beau panorama sur la ville, passer par le parc Tivoli, la place Preseren, la place du marché et visitez quelques musées comme la galerie National
Avec de fortes pentes et des digues en conglomérat surplombant le confluent des deux rivières Sava et Kokra, les conditions de vie et de défense étaient déjà excellentes par le passé. C’est pour cela que les peuples ont occupé le site dès la Préhistoire. Si vous souhaitez visiter la Slovénie avec un guide français installé sur place, contactez-moi. Sommaire du guide touristique L'histoire de la ville de Kranj L'ancienne Poste L'hôtel de ville Le musée de Prešeren Le poète / écrivain France Prešeren Visitez Kranj lors de votre séjour en Slovénie ! L'histoire de la ville ! Les plus vieilles traces de vie autour de Kranj datent du Néolithique, mais de nombreuses découvertes datent de l’Âge du fer, de l’époque illyrienne et celtique. A partir de Ier siècle, la région est rattachée à l’empire romain, ce qui eut une influence sur le mode de vie des citoyens. Les dernières fouilles montrent que la ville de Kranj était déjà une ville importante à l’époque des Romains, et non pas seulement une fortification militaire, comme on le pensait jusqu’à aujourd’hui. Les objets amenés par les différents peuples germaniques et les peuples des steppes (les Goths de l’Est, les Almans, les Lombars, les Huns…) révèlent les courants migratoires que le site a connus. Les Lombards sont arrivés sur le territoire slovène en tant que mercenaires de l’empereur byzantin. Ils se sont installés à Kranj pendant plus de 40 ans, avant de céder le territoire aux Slaves en 568. La plus importante découverte archéologique des Lombards en Europe centrale se trouve à Kranj. A l’époque déjà, tout comme aujourd’hui, la ville présentait un axe routier très développé en direction de Ljubljana, Škofja Loka, Kamnik et Radovljica, en passant par Jezersko, Ljubelj et Koroška. La première trace historique écrite qui cite la ville de
Avec de fortes pentes et des digues en conglomérat surplombant le confluent des deux rivières Sava et Kokra, les conditions de vie et de défense étaient déjà excellentes par le passé. C’est pour cela que les peuples ont occupé le site dès la Préhistoire.
Si vous souhaitez visiter la Slovénie avec un guide français installé sur place, contactez-moi.
Nous partons aujourd'hui à la découverte de Velika Planina, un alpage de haute-montagne. C'est le plus haut de Slovénie, culminant à plus de 1600 mètres, et qui s’étend sur plus de 577 hectares. Il est entouré de pins, d’épicéas et de dolines de karst. Cet alpage se divise en trois villages : Velika Planina, Mala Planina et Gojska Planina. Sommaire du guide touristique de Velika Planina Un peu d'histoire L'habitat : la hutte Preskar, la chapelle Sainte-Marie-des-Neiges L'artisanat : les pots, le fromage Un peu d'histoire Les premières traces d’habitation remontent à la Préhistoire. Les spécialistes s’accordent à dire que les premiers habitants avaient construit des abris en bois et dressé des tentes. Deux haches datant du XIIIème siècle avant J-C ont été retrouvées, ainsi que deux péronés datant des Vème et 1er siècles avant J-C. Aux alentours du IXème siècle, les deux activités principales étaient la pâture et la fabrication de fromage. Même si l’alpage est la propriété commune de ses habitants, chaque personne en est responsable, et ce depuis le 16ème siècle. Ce qui signifie que chaque vacher doit prendre soin de son bétail. Il est aussi libre de faire son propre barattage et de créer son propre fromage. Cependant, un comité de gardiens de troupeau est élu afin de maintenir l’ordre dans l’alpage. L'habitat Velika Planina est situé sur un sol calcaire et tire sa notoriété de ses huttes rondes. Peuplé durant la saison estivale, l’alpage est constitué par ces fameuses huttes en bois, de couleur grise ou parfois noire (en raison du vernis appliqué afin de protéger le bois). La base de chaque hutte est carrée mais un espace aménagé tout autour est réservé au bétail, ce qui lui confère cette forme ronde particulière. Excepté la porte d'entrée, elle ne possède aucune ouverture. La première hutte
Nous partons aujourd’hui à la découverte de Velika Planina, un alpage de haute-montagne. C’est le plus haut de Slovénie, culminant à plus de 1600 mètres, et qui s’étend sur plus de 577 hectares. Il est entouré de pins, d’épicéas et de dolines de karst. Cet alpage se divise en trois villages : Velika Planina, Mala Planina et Gojska Planina.
Les premières traces d’habitation remontent à la Préhistoire. Les spécialistes s’accordent à dire que les premiers habitants avaient construit des abris en bois et dressé des tentes. Deux haches datant du XIIIème siècle avant J-C ont été retrouvées, ainsi que deux péronés datant des Vème et 1er siècles avant J-C. Aux alentours du IXème siècle, les deux activités principales étaient la pâture et la fabrication de fromage.
Même si l’alpage est la propriété commune de ses habitants, chaque personne en est responsable, et ce depuis le 16ème siècle. Ce qui signifie que chaque vacher doit prendre soin de son bétail. Il est aussi libre de faire son propre barattage et de créer son propre fromage. Cependant, un comité de gardiens de troupeau est élu afin de maintenir l’ordre dans l’alpage.
L’habitat
Velika Planina est situé sur un sol calcaire et tire sa notoriété de ses huttes rondes. Peuplé durant la saison estivale, l’alpage est constitué par ces fameuses huttes en bois, de couleur grise ou parfois noire (en raison du vernis appliqué afin de protéger le bois). La base de chaque hutte est carrée mais un espace aménagé tout autour est réservé au bétail, ce qui lui confère cette forme ronde particulière. Excepté la porte d’entrée, elle ne possède aucune ouverture. La première hutte date du XVIème siècle et ressemblait de très près à la hutte Preskar que l’on trouve aujourd’hui.
La hutte Preskar
La hutte Preskar est la plus grande hutte de l’alpage. Construite sur des plaques de bois (lopniki) après la Seconde Guerre mondiale, le village ayant été détruit par les Allemands, ses caractéristiques sont restées les mêmes que les premières huttes grâce à Vlasko Kopač, un architecte slovène.
L’intérieur de la hutte se divise en deux parties : l’espace central, où vivait le vacher, et l’espace autour, réservé au bétail. Le tout est recouvert d’un toit ovale fait de bardeaux. Même si l’espace central ne possède aucune ouverture, salle de bain, couloir ou autre, l’équipement était néanmoins adapté pour les tâches que le vacher devait réaliser. Il y avait un feu central avec un trépied et une gamelle pour le fromage, des ustensiles de cuisine, un lit, des étagères avec des pots pour le lait, les barattes et les passoires en laine.
Cet héritage a pu être préservé au fil des années. Aujourd’hui, la hutte de Preskar attire de nombreuses personnes durant la saison estivale.
Chapelle Sainte-Marie-des-Neiges
Velika Planina dispose aussi d’une chapelle : la chapelle Sainte-Marie-des-Neiges. Elle fut construite en 1939 selon les plans de l’architecte slovène Jože Plečnik, et reconstruite en 1988 à la suite de sa destruction.
L’artisanat
Les pots
Très utilisés par le vacher, les pots en bois, céramique et émail ont plusieurs utilités : transporter de l’eau ou du lait, fabriquer du fromage, ou servir de récipient pour le lavage ou la cuisine. La collection de Kopac contient plusieurs pièces très intéressantes, toutes faites à partir du même tronc d’arbre. Aujourd’hui encore, ces bols ont gardé la même utilité. Mais l’ustensile le plus particulier est le « Skutenka » (illustration du milieu), un linge de forme conique attaché à une branche plantée dans le mur, qui servait à l’affinage du fromage. Un récipient était placé en dessous afin de recueillir le petit-lait.
Le fromage
Quand il est encore frais, le fromage trnic est décoré grâce à un couteau de bois appelé « pisava ». On trouve cette tradition uniquement à Velika Planina.
Ce fromage est extrêmement salé et moulé en forme d’oignon. Il est ensuite fumé au feu de bois. Il était autrefois une offrande pour des amis ou pour ceux méritant une attention particulière.
Retrouvez toutes les informations sur Velika Planina sur le site officiel.
Voici la dernière partie du guide complet sur la Slovénie, parlant de la culture slovène et de son tourisme. Vous pouvez retrouver les deux précédentes parties ici : partie 1 (informations pratiques et comment venir) et partie 2 (histoire) Sommaire : Culture (Les célébrations, figures célèbres, symboles nationaux, spécialités culinaires) Tourisme Culture Les célébrations : Les fêtes : - 1er janvier : Nouvel An - 8 février : fête de la culture et fête de Prešeren - 27 mars: Pâques - 28 mars : lundi de Pâques - 27 avril : Jour de la résistance à l'occupant - 1er et 2 mai : fête du Travail - 25 juin : Fête nationale - 15 aout : Assomption et fête de l'Adhésion des Slovènes du Prekmurje à la patrie après la Première Guerre mondiale – non férié - 15 septembre : fête du Retour de la Primorska à la mère patrie – non férié - 31 octobre : fête de la Réforme - 1er novembre : Toussaint - 23 novembre : fête de Rudolf Maister – non férié - 25 décembre : Noël - 26 décembre : fête de l’Indépendance et de l’Unité nationale Les manifestations : De nombreuses manifestations sont organisées toute l’année en Slovénie. Voici les plus connues : Fête gourmande (du poisson, des olives et du vin) à Izola, le deuxième week-end de Juin. Fête des kakis à Strudjan, en Novembre. Carnaval de Ptuj (lien), en février-mars, célébrant l’héritage de la Slovénie avec la présence de kurents, symbole du pays. Festival des salines à Piran, en avril, où l’on admire le départ des paludiers vers les marais salants. Festival d’été de Ljubljana en juillet et août avec le plus grand festival musical de Slovénie. Figures célèbres : Les Slovènes sont très fiers de leur poète France Prešeren (1800-1849), dont
– 1er janvier : Nouvel An
– 8 février : fête de la culture et fête de Prešeren
– 27 mars: Pâques
– 28 mars : lundi de Pâques
– 27 avril : Jour de la résistance à l’occupant
– 1er et 2 mai : fête du Travail
– 25 juin : Fête nationale
– 15 aout : Assomption et fête de l’Adhésion des Slovènes du Prekmurje à la patrie après la Première Guerre mondiale – non férié
– 15 septembre : fête du Retour de la Primorska à la mère patrie – non férié
– 31 octobre : fête de la Réforme
– 1er novembre : Toussaint
– 23 novembre : fête de Rudolf Maister – non férié
– 25 décembre : Noël
– 26 décembre : fête de l’Indépendance et de l’Unité nationale
Les manifestations :
De nombreuses manifestations sont organisées toute l’année en Slovénie. Voici les plus connues :
Fête gourmande (du poisson, des olives et du vin) à Izola, le deuxième week-end de Juin.
Fête des kakis à Strudjan, en Novembre.
Carnaval de Ptuj (lien), en février-mars, célébrant l’héritage de la Slovénie avec la présence de kurents, symbole du pays.
Festival des salines à Piran, en avril, où l’on admire le départ des paludiers vers les marais salants.
Festival d’été de Ljubljana en juillet et août avec le plus grand festival musical de Slovénie.
Figures célèbres :
Les Slovènes sont très fiers de leur poète France Prešeren (1800-1849), dont la statue se trouve sur la place centrale de Ljubljana. L’hymne national du pays est d’ailleurs la 7e strophe de son poème Zdravljica.
Autre figure de la littérature slovène, Ivan Cankar (1876-1918) est surtout connu pour ses nouvelles, mais il fut aussi un poète, un dramaturge et un homme politique !
Les symboles nationaux
L’hymne national :
L’hymne national, tiré de la 7ème strophe d’un poème de France Prešeren, s’appelle Zdravljica et peut se traduire par « Un toast ».
Le voici en entier :
Živénajvsinarodi, (Vivent tous les peuples,) kihrepenédočakat’ dan, (Qui aspirent à voir le jour,) da, kodersoncehodi, (Où, là où le soleil suit son cours,) prepirizsvetabopregnan, (La querelle du monde sera bannie,) darojak (Où tout citoyen) prostbovsak, (sera libre enfin,) nevrag, le sosedbomejak! (Et pas un ennemi, mais le frontalier sera voisin!)
Le drapeau slovène :
Il se compose de trois bandes horizontales de même largeur de couleur blanche, bleue et rouge. Ces couleurs sont héritées du drapeau de la Yougoslavie. Un sceau figure en haut à gauche et représente le mont Triglav (qui signifie « trois têtes »), sommet emblématique du pays que tout Slovène doit gravir au moins une fois dans sa vie. Les deux ondulations représentent la façade maritime slovène et les trois étoiles jaunes rappellent les armoiries des comtes de Celje, grande maison dynastique slovène.
Les spécialités culinaires
A l’image du pays, situé entre mer et montagne, la cuisine slovène est riche des influences de tous ses voisins : Italie, Croatie, Hongrie, Allemagne, Autriche…
Les principales spécialités sont :
Le vin : parce qu’il n’y a pas qu’en France qu’on produit du bon vin, la Slovénie regorge de bons vins blancs grâce à la culture du welschriesling et du sipon, la variété locale du célèbre furmint hongrois.
La soupe : aux champignons ou à la viande, chaque Slovène commence son repas par une soupe chaude.
La saucisse de Carniole : spécialité de KranjskaGora, elle est élaborée à partir de viande de porc et de lard salé de premier choix, assaisonnée d’ail et de poivre, puis fumée.
Le börek, aussi appelé burek, est une pâtisserie salée. Très grasse, elle est fourrée au fromage frais, aux épinards ou encore à la viande.
Le gibanica : assez lourd, il est composé de graines de pavot, de fromage frais, de noix et de pommes. Dessert slovène par excellence, on le retrouve surtout dans la région de Prekmurje.
Retrouvez ici un livret avec toutes les spécialités culinaires slovènes détaillées.
Le tourisme
La Slovénie possède mille facettes. Vous pensiez que le pays vert par excellence était l’Irlande ? Laissez-moi vous dire que vous avez tort ! Ce pays aux 50 nuances de vert est idéal pour les randonnées, à pied ou a vélo en été, ou en raquettes en hiver.
Entre montagne et mer, il y a de nombreux sites à découvrir dans ce pays. Voici mes suggestions :
– Ljubljana : la capitale, ville unique, moderne et pleine de vie, avec des points de vue splendides et un décor pittoresque. (article à venir)
– Les thermes : c’est une vraie tradition slovène, et il y en a plus d’une dizaine dans le pays. Une activité détente parfaite pour l’hiver et très abordable. Retrouvez ici un des séjours que je propose : Bien-être à Olimia.
– Bled : ville emblématique du pays avec son île (la seule du pays) au milieu du lac. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire cet article : « Slovénie : Zoom sur Bled ».
– Les grottes : pays du karst, la Slovénie regorge de grottes à découvrir. Voici mes conseils sur votre visite des grottes en Slovénie, lire cet article
– Le carnaval de Ptuj : événement folklorique majeur en Slovénie, il rassemble près de 100 000 personnes chaque année. En savoir plus sur le sujet, lire cet article :
– La côte slovène : petite, mais gorgée de paysages magnifiques. Découvrez Piran, Izola ou encore Portoroz.
Découvrez ici l'histoire de la Slovénie, de la Préhistoire jusqu'à son entrée dans l'Union Européenne. Vous pouvez retrouver les deux autres parties de ce guide ici : partie 1 (Informations pratiques) et partie 3 (culture et tourisme). Sommaire : Préhistoire La domination étrangère La Yougoslavie L'indépendance Préhistoire : Les ancêtres de l'homme peuplaient déjà le territoire actuel de la Slovénie il y a 250 000 ans. Deux outils en pierre datant de cette époque ont été découverts dans la grotte de Loza pri Orehku (au sud du pays). L'os d’ours perforé de la grotte de Divjebabe, considéré comme la plus ancienne flûte du monde, est vieux de 55 000 ans. La domination étrangère : Du VIème au XIVème siècle : En 748, le territoire passe sous le contrôle de Charlemagne, qui convertit la population au christianisme, qui est intégrée dans le Saint Empire romain germanique au IXème siècle. Le territoire reprend ses droits en étant dirigé par les comtes de Celje, unique famille noble slovène, avant de finalement tomber sous la domination des Habsbourg. Les pays peuplés de Slovènes ne sont ainsi plus morcelés ou dispersés. En contrepartie, l’affirmation du pouvoir central à Vienne entraîne un affaiblissement de l’autonomie des provinces. La germanisation des terres commence. L’allemand s’affirme comme la langue des élites, tandis que les paysans gardent leur identité slave. Le slovène est ainsi progressivement relégué au rang de dialecte paysan. 1809-1945 En 1809, Napoléon 1er fonde la république des Provinces illyriennes (Slovénie, Dalmatie et une partie de la Croatie) dans le but d’affaiblir l’Autriche. Il fait de Ljubljana sa capitale. Il donne aussi son statut actuel à la langue slovène, qui devient langue d’enseignement. Les Habsbourg reviennent dans le pays en 1814 mais les réformes apportées perdurent. Quatre ans plus tard, la révolution démocratique balayant l’Europe accroit la conscience politique
Les ancêtres de l’homme peuplaient déjà le territoire actuel de la Slovénie il y a 250 000 ans. Deux outils en pierre datant de cette époque ont été découverts dans la grotte de Loza pri Orehku (au sud du pays). L’os d’ours perforé de la grotte de Divjebabe, considéré comme la plus ancienne flûte du monde, est vieux de 55 000 ans.
La domination étrangère :
Du VIème au XIVème siècle :
En 748, le territoire passe sous le contrôle de Charlemagne, qui convertit la population au christianisme, qui est intégrée dans le Saint Empire romain germanique au IXème siècle. Le territoire reprend ses droits en étant dirigé par les comtes de Celje, unique famille noble slovène, avant de finalement tomber sous la domination des Habsbourg. Les pays peuplés de Slovènes ne sont ainsi plus morcelés ou dispersés. En contrepartie, l’affirmation du pouvoir central à Vienne entraîne un affaiblissement de l’autonomie des provinces. La germanisation des terres commence. L’allemand s’affirme comme la langue des élites, tandis que les paysans gardent leur identité slave. Le slovène est ainsi progressivement relégué au rang de dialecte paysan.
1809-1945
En 1809, Napoléon 1er fonde la république des Provinces illyriennes (Slovénie, Dalmatie et une partie de la Croatie) dans le but d’affaiblir l’Autriche. Il fait de Ljubljana sa capitale. Il donne aussi son statut actuel à la langue slovène, qui devient langue d’enseignement. Les Habsbourg reviennent dans le pays en 1814 mais les réformes apportées perdurent. Quatre ans plus tard, la révolution démocratique balayant l’Europe accroit la conscience politique et nationale des Slovènes. La Slovénie reste sous domination autrichienne jusqu’à la Première Guerre mondiale.
La Yougoslavie :
1ère Guerre mondiale :
Le 28 Juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche est assassiné à Sarajevo par Gavrilo Princip, un étudiant nationaliste serbe de Bosnie. Cela déclenche immédiatement la guerre entre l’Autriche et la Serbie et leurs alliés.
Pendant plus de trois ans, la guerre bat son plein. Les Slovènes se battent dans les rangs de l’armée austro-hongroise sur le front de la Soča. Le cours de la rivière Soča dessine la ligne de front : autour de la ville de Kobarid, l’une des batailles les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale s’engage. Il y a eu en tout plus de 12 batailles en deux ans, qui ont marqué la région de manière indélébile. On parle même du « Verdun » de l’Europe centrale.
En 1917, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes est créé. Quand l’empire des Hasbourgs s’effondre à la fin de la guerre, le royaume se retrouve dirigé par la dynastie serbe des Karađorđević.
2nde Guerre mondiale :
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Slovénie est partagée entre l’Allemagne, l’Italie et la Hongrie. À l’issue d’une terrible guerre de résistance (menée en Slovénie par le Front de libération de la nation slovène, la branche locale des Partisans dirigée par Boris Kidrič), la Yougoslavie est reconstituée. La Slovénie devient la République populaire de Slovénie, État fédéré de la République populaire fédérative de Yougoslavie proclamée le 29 novembre 1945.
En 1945, la Slovénie rejoint la République socialiste fédérale de Yougoslavie. Elle passe derrière le rideau de fer pour plus de quatre décennies.
L’année 1980
Les Serbes et leur volonté d’asseoir leur hégémonie sur les autres républiques yougoslaves inquiètent la Slovénie. En effet, elle entretient des relations tumultueuses avec ses voisins capitalistes du Nord et de l’Ouest. Ces pays, en plus d’être une menace politique, sont aussi un fardeau économique. Cela renforce cette volonté d’indépendance des Slovènes. Quand Belgrade décide brusquement, en 1988, de mettre fin à l’autonomie du Kosovo, les Slovènes prennent peur. Souhaitant garder leur indépendance, ils se séparent de la Yougoslavie.
L’indépendance :
Au printemps 1990, après 45 années de domination communiste, la Slovénie devient la première république yougoslave à tenir des élections libres. Après un vote massif en faveur de l’indépendance (plus de 90%), le gouvernement slovène se prépare au combat, craignant un refus de Belgrade. Il se retire de la Fédération Yougoslave le 25 Juin 1991. Après une courte guerre de 10 jours, aucun territoire ou minorité n’étant vraiment en jeu, le gouvernement yougoslave accepte une trêve. La Slovénie se dote sur-le-champ d’une nouvelle Constitution et, le 15 janvier 1992, la Communauté européenne reconnaît officiellement le pays.
Voici la première partie du guide pratique sur la Slovénie. Vous pouvez retrouver les autres parties ici : partie 2 (histoire) et partie 3 (culture et tourisme) Sommaire : Informations pratiques (situation, population, religion, monnaie, climat) Comment venir en Slovénie ? Informations pratiques Situation La Slovénie est un petit pays d’Europe centrale. Malgré une superficie d’à peine 20 273km², plusieurs grandes unités géographiques se rencontrent et offrent une très grande diversité de paysages. Le pays partage ses frontières avec la Croatie, la Hongrie, l’Autriche et l’Italie, et possède une petite côte de 50 km, le la mer Adriatique, au sud-ouest du pays. Population Avec une population de moins de deux millions d’habitants, la Slovénie compte parmi les plus petits pays d’Europe. Le pays est peuplé à 90% par les Slovènes mais aussi par les Croates, les Serbes et d'autres minorités ethniques de l’ex-Yougoslavie. Avec 95 hab/m², la Slovénie se place parmi les pays les moins densément peuplés d’Europe. Langue : Deux régions sont officiellement bilingues : le Sud, avec le slovène et l’italien, et le Nord, avec le slovène et le hongrois. Cependant, il est très facile de se faire comprendre dans la langue de Shakespeare, car les Slovènes la parlent très bien. Quant au français, c’est une langue très peu répandue, mais ceux qui la parlent la maîtrisent totalement. Religion La Slovénie est un pays très religieux. Il n’est pas rare d’observer des églises ou des chapelles à tous les coins de rues. Les Slovènes sont principalement catholiques (70%). Les autres communautés religieuses sont les chrétiens orthodoxes, les musulmans et les protestants. Monnaie Depuis son entrée dans l’Union Européenne en 2007, la Slovénie a adopté l’euro. Le pays a utilisé le dinar yougoslave comme monnaie jusqu'en 1991, année de l’indépendance slovène. Le tolar (1 EUR = 239,640 SIT –
La Slovénie est un petit pays d’Europe centrale. Malgré une superficie d’à peine 20 273km², plusieurs grandes unités géographiques se rencontrent et offrent une très grande diversité de paysages.
Le pays partage ses frontières avec la Croatie, la Hongrie, l’Autriche et l’Italie, et possède une petite côte de 50 km, le la mer Adriatique, au sud-ouest du pays.
Population
Avec une population de moins de deux millions d’habitants, la Slovénie compte parmi les plus petits pays d’Europe.
Le pays est peuplé à 90% par les Slovènes mais aussi par les Croates, les Serbes et d’autres minorités ethniques de l’ex-Yougoslavie. Avec 95 hab/m², la Slovénie se place parmi les pays les moins densément peuplés d’Europe.
Langue :
Deux régions sont officiellement bilingues : le Sud, avec le slovène et l’italien, et le Nord, avec le slovène et le hongrois. Cependant, il est très facile de se faire comprendre dans la langue de Shakespeare, car les Slovènes la parlent très bien. Quant au français, c’est une langue très peu répandue, mais ceux qui la parlent la maîtrisent totalement.
Religion
La Slovénie est un pays très religieux. Il n’est pas rare d’observer des églises ou des chapelles à tous les coins de rues.
Les Slovènes sont principalement catholiques (70%). Les autres communautés religieuses sont les chrétiens orthodoxes, les musulmans et les protestants.
Monnaie
Depuis son entrée dans l’Union Européenne en 2007, la Slovénie a adopté l’euro. Le pays a utilisé le dinar yougoslave comme monnaie jusqu’en 1991, année de l’indépendance slovène. Le tolar (1 EUR = 239,640 SIT – slovenski tolar) a alors été instauré jusqu’à l’entrée dans l’UE.
Le climat slovène
La Slovénie se situe dans une zone tempérée et, selon l’éloignement de la mer, du relief et de l’altitude, présente trois types de climat :
– Le climat continental tempéré : il règne sur la plus grande partie de la Slovénie. Les hivers sont généralement longs et froids et la saison estivale est courte, mais chaude.
– Le climat subméditerranéen : dans le sud-ouest de la Slovénie, ce climat se caractérise par des hivers doux et un ensoleillement optimal. Mais l’hiver doux est gâché par la Bora, vent froid et sec soufflant à plus de 200km/h sur le haut plateau karstique (Kras en slovène).
– Le climat alpin : il est propre aux Alpes, aux vallées montagnardes et aux hauts plateaux dinariques. Très agréable en été, lorsqu’il contre la chaleur écrasante des vallées, ce climat amène aussi beaucoup de précipitations et de neige pendant l’hiver.
L’enneigement est généralement bon dans le massif des Alpes juliennes et des Karavanke où, chaque année, sont organisés, les championnats de la coupe du monde de biathlon, sur le plateau de Pokjluka à 1300 m d’altitude.
Comment venir en Slovénie ?
Il y a trois options possibles :
– En avion :
Il est très facile de rejoindre la capitale slovène depuis Paris : plusieurs vols décollent chaque jour via Air France et Transavia. Également des vols au départ du Luxembourg.
De plus, sachez qu’il est possible de prendre un vol vers Venise (depuis Paris, Nice, Lyon, Genève et Bordeaux), puis une navette Venise-Ljubljana.
– En train :
Depuis Paris, il faut compter une douzaine d’heures pour rejoindre la capitale slovène. C’est désormais possible de prendre un train de nuit de puis Zurich pour rejoindre directement Ljubljana ou Radovlijca.
– En voiture :
Depuis les Vosges, il faut compter environ 9h de trajet (sans pause) pour arriver à Bled. Le plus simple à mon goût est de contourner l’arc Alpin en suivant les directions : Strasbourg – Stuttgart – Munich – Salzburg, puis de prendre direction Villach, et enfin de suivre Ljubljana. Si vous venez d’une ville située plus au Sud, il faudra compter entre 10 et 12 heures de trajet.
Si vous souhaitez évaluer votre temps de trajet, vous pouvez le faire grâce au site Via Michelin ou google maps .
Attention cependant, quelle que soit votre destination de départ, votre trajet se fera essentiellement sur l’autoroute. Pour être autorisé à y rouler, vous devez vous acquitter d’une vignette. Ne plaisantez pas avec cela : en cas de contrôle, vous pouvez avoir 150€ d’amende minimum.
Ci-dessous, quelques prix :
Vignette en Autriche : 7,5€ pour 10 jours. Elle s’achète dans les stations essence en Allemagne et en Autriche mais également auprès de l’Automobile Club Alsace Vosges Belfort.
Vignette en Slovénie : 15€ pour 8 jours ou 30€ le mois. Vous pouvez l’acheter quelques kilomètres avant la frontière dans les stations services autrichiennes ou italiennes.
A noter que pour les camping-cars et véhicules de plus de 3,5T, le paiement continue de s’effectuer via des péages classiques. Pour ce qui est des limitations de vitesse, elles son les mêmes qu’en France.
Petite astuce : si vous arrivez par Villach, vous êtes autorisé à passer le tunnel des Karavanke et à prendre la première sortie vers Jecenise sans être obligé de posséder la vignette slovène.
Ce n’est un secret pour personne, au XXème siècle, l’Europe était divisée en deux blocs : la Triplice (Allemagne, Autriche-Hongrie, empire Ottoman), et la Triple Alliance (Grande-Bretagne, France et Russie, soutenus par la Serbie, le Monténégro et le Japon). Le point sensible se situait dans les Balkans, surtout après l’annexion de la Bosnie par l’Autriche-Hongrie en 1908, ce qui détériora ses relations avec la Serbie. L’équilibre très fragile de l’Europe fut bouleversé par l’attentat de Sarajevo, le 28 Juin 1914. Le duc autrichien Francis Ferdinand fut assassiné par Gavrilo Princip, un membre d’une organisation pour la révolution bosniaque. L’Autriche déclare la guerre à la Serbie le 28 Juillet 1914. Enrôlées par le jeu des alliances, la Triplice et la Triple Alliance prennent part à la guerre. Nous connaissons tous le déroulement de cette guerre. Mais intéressons-nous plus particulièrement à la Slovénie et au front de la Soca. Sommaire du Front de la Soca : La première victime de guerre en Slovénie Le déroulement de la guerre Les vestiges de la guerre La première victime de guerre en Slovénie. La monarchie Hasbourg était au combat depuis une dizaine de jours et, avec eux, le territoire slovène. En temps de guerre, les lois martiales s’appliquaient. Le 14 Août 1914, la comtesse Selma Christalnigg, qui résidait à Gorica, conduisait jusqu’en Autriche où elle devait récupérer des dons pour la Croix rouge, dont elle était elle-même un membre dévoué. Dans le village de Brezovo (entre Kobarid et Bovec pour les plus connaisseurs), dans la vallée de la Soca, elle croisa deux soldats slovènes. Ceux-ci lui demandèrent de s’arrêter. Convaincue que son ordre de passage avait déjà été envoyé aux soldats, elle ne le fit pas. Les soldats ouvrirent donc le feu et la tuèrent d’une balle dans la tête. Elle fût la première victime de la
Ce n’est un secret pour personne, au XXème siècle, l’Europe était divisée en deux blocs : la Triplice (Allemagne, Autriche-Hongrie, empire Ottoman), et la Triple Alliance (Grande-Bretagne, France et Russie, soutenus par la Serbie, le Monténégro et le Japon). Le point sensible se situait dans les Balkans, surtout après l’annexion de la Bosnie par l’Autriche-Hongrie en 1908, ce qui détériora ses relations avec la Serbie. L’équilibre très fragile de l’Europe fut bouleversé par l’attentat de Sarajevo, le 28 Juin 1914. Le duc autrichien Francis Ferdinand fut assassiné par Gavrilo Princip, un membre d’une organisation pour la révolution bosniaque. L’Autriche déclare la guerre à la Serbie le 28 Juillet 1914. Enrôlées par le jeu des alliances, la Triplice et la Triple Alliance prennent part à la guerre.
Nous connaissons tous le déroulement de cette guerre. Mais intéressons-nous plus particulièrement à la Slovénie et au front de la Soca.
La monarchie Hasbourg était au combat depuis une dizaine de jours et, avec eux, le territoire slovène. En temps de guerre, les lois martiales s’appliquaient. Le 14 Août 1914, la comtesse Selma Christalnigg, qui résidait à Gorica, conduisait jusqu’en Autriche où elle devait récupérer des dons pour la Croix rouge, dont elle était elle-même un membre dévoué. Dans le village de Brezovo (entre Kobarid et Bovec pour les plus connaisseurs), dans la vallée de la Soca, elle croisa deux soldats slovènes. Ceux-ci lui demandèrent de s’arrêter. Convaincue que son ordre de passage avait déjà été envoyé aux soldats, elle ne le fit pas. Les soldats ouvrirent donc le feu et la tuèrent d’une balle dans la tête. Elle fût la première victime de la guerre du front de la Soca.
Le déroulement de la guerre.
Malgré l’alliance conclue entre l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne, l’Italie s’est déclarée neutre le 3 Août 1914, évitant donc tous les combats pendant presque un an. Néanmoins, les deux ennemis négociaient secrètement avec l’Italie afin d’obtenir son soutien. Ce fut finalement les alliés qui l’emportèrent, avec la signature du traité de Londres le 26 Avril 1915. Dès le début de mai, l’Italie se prépara à la guerre, qu’elle déclara à l’Autriche-Hongrie le 23 du même mois. La guerre faisant rage depuis plus d’un an, les troupes autrichiennes furent engagées sur deux fronts. L’empereur autrichien Francis Joseph II fit une déclaration officielle certifiant l’entrée en guerre de l’Italie aux côtés des ennemis de l’Autriche-Hongrie. Il considéra l’acte de l’Italie comme une trahison de la paix établie entre les deux pays.
Un nouveau front de bataille se crée : le front de la Soca. D’une longueur de 600km, le front passe depuis Stelvio Pass à la triple frontière entre Italie, Suisse et Autriche-Hongrie, jusqu’à la mer Adriatique. Le lieu de combat majeur se situe au sud, englobant le territoire slovène et s’étendant sur 90km.
Soca, la vallée de la paix, une route touristique et commerciale, s’enlise peu à peu dans une des batailles les plus sanglantes de l’histoire, devenant un synonyme d’horreur, de peur et de mort.
La guerre fit quelques 1,7 millions de morts au cours de 12 campagnes, entre juin 1915 et octobre 1917.
Les vestiges de la guerre
Près de 100 ans après la fin de la guerre, chaque monument, cimetière ou mémorial témoigne du passé tragique de la vallée. A Posocje et dans la région du Karst, les traces sont toujours profondément ancrées. Les tranchées, bastions, forteresses et cavernes sont toujours visibles et chargées d’histoire. Toutes les reliques de la guerre sont conservées dans différents musées.
Vous pourrez découvrir sur le séjour les vallées de l’inspiration une partie de cet héritage.
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